Khaled
Chebba
Cette chanson était un blues, elle criait sa tristesse, sa joie de vivre, elle invitait à l’oubli de la tristesse dans la fête, oublier la solitude en retrouvant les autres. J’avais une structure en tête avant de tourner, mais c’est au tournage que le film prenait sa forme. Je sentais les énergies, la journée finissant, l’état de fatigue générale déliait les corps et les esprits et souvent en fin de tournage naissait des belles ambiances.
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Le décor était une synthèse entre une nature de studio et l’enchevêtrement d’éléments de décor traditionnel et des éléments contemporains, tel le moucharabieh, les roseaux et les circuits informatiques. Le clip fut diffusé en Inde, Aux États-Unis, au Moyen-Orient et en Europe .
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Le rythme de la chanson m’évoquait un déplacement dans une voiture qui roulait dans la nuit. Les néons de la ville défilaient sur les vitres, plusieurs intervenants apportaient une galerie de personnages, une garagiste travaillant sur la mécanique du moteur, une contorsionniste retrouvait les courbes d’une voiture installée sur une calandre rutilante, une danseuse orientale apparaissait.
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